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Les pilotes d'Air Transat réclament un contrat moderne à l'expiration de leur entente vieille de 10 ans



Communiqué de l'ALPA

Les pilotes d'Air Transat réclament un contrat moderne à l'expiration de leur entente vieille de 10 ans
Aujourd'hui (30 avril) marque l'expiration officielle de la convention collective des pilotes d'Air Transat, en vigueur depuis plus de 10 ans. Au cours de la dernière décennie, les pilotes d'Air Transat, représentés par l'Association des pilotes de ligne, Internationale (ALPA), ont renoncé à l’amélioration de leurs conditions de travail à deux reprises pour aider leur employeur—d'abord lors de la tentative infructueuse de fusion avec Air Canada, puis lors des efforts visant à relancer la compagnie aérienne à la suite de la pandémie de COVID-19. Les pilotes demandent maintenant que leurs efforts soient récompensés et pris en compte dans une convention collective moderne qui reflète la réalité économique actuelle de l'industrie aéronautique.

« Pendant une décennie, nos pilotes ont fait des sacrifices importants à maintes reprises, en retardant leur avancement professionnel, leur qualité de vie et leur rémunération équitable afin d'aider à la stabilisation et au développement de l’entreprise, » a déclaré le commandant Bradley Small, président du Conseil exécutif principal d'Air Transat. « Depuis la fin de la pandémie, plus de 170 pilotes ont quitté Air Transat pour saisir de meilleures opportunités ailleurs ; en conséquence, la compagnie a continuellement du mal à attirer et à retenir ses pilotes. »

Le contrat actuel des pilotes d'Air Transat est nettement en deçà des normes de l'industrie au Canada et en Amérique du Nord. Alors que leurs homologues d'autres compagnies aériennes concluent des accords tournés vers l'avenir, les pilotes de Transat continuent de travailler selon des conditions obsolètes qui ne répondent plus aux besoins de la profession aujourd'hui.

« Les négociations d'un nouveau contrat ne portent pas uniquement sur les taux de rémunération, » a déclaré le commandant Small. « Nous sommes en train de réécrire la convention collective de fond en comble. Nos pilotes ont désespérément besoin d'une rémunération modernisée qui reflète la valeur qu'ils apportent à la compagnie aérienne, améliore leur qualité de vie et leur garantit une sécurité de l'emploi substantielle. Nous ne pouvons plus accepter des solutions improvisées et à court terme. »

Alors que la compagnie se positionne pour une meilleure croissance, l'ALPA exhorte la direction à investir dans les professionnels de première ligne, car ce sont eux qui rendront cette croissance possible. Les salaires des pilotes ne représentent actuellement que cinq pour cent des coûts d'exploitation globaux d'Air Transat, comme l'a confirmé la PDG Annick Guérard lors d'une récente conférence téléphonique avec les investisseurs.

« Le coût de salaires équitables ne représente qu'une fraction du budget de la société, alors que le coût des conditions de travail désuètes pour les pilotes est bien plus élevé, » a ajouté M. Small. « Pas de pilotes signifie qu’il n’y aura pas d'expansion. C'est aussi simple que cela. »

L’ALPA, qui a été fondée en 1931, est le plus important syndicat de pilotes de ligne du monde et représente plus de 79 000 pilotes de 42 transporteurs américains et canadiens.

Jeudi 1 Mai 2025 - 08:56



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