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Des compagnies aériennes évitent partiellement l'espace aérien iranien



Les tensions qui continuent à monter entre les États-Unis et l'iran suite à la destruction par ce dernier d'un drone américain se traduisent aujourd'hui par l'évitement du ciel iranien par plusieurs transporteurs. Comme le rapporte Radio-Canada, certaines compagnies aériennes mondiales ont décidé vendredi d'éviter l'espace aérien contrôlé par l'Iran au-dessus du détroit d'Ormuz et le golfe d'Oman, dans la foulée d'une décision prise la veille par la direction de l'aviation civile des États-Unis.

Dans une note d'urgence diffusée jeudi soir, la Federal Aviation Administration (FAA) a interdit aux compagnies aériennes américaines de survoler la zone, en raison de l'attaque iranienne sur le drone américain.

Selon les applications de suivi des vols, l'avion civil le plus proche circulait à environ 45 miles nautiques (83 km) du drone quand celui-ci a été abattu par un missile sol-air, a dit la FAA.

Quelques heures auparavant, la compagnie américaine United Airlines avait déjà suspendu ses vols entre l'aéroport de Newark, dans le New Jersey, et Mumbai en Inde après une étude de sécurité.

British Airways (groupe IAG), la compagnie allemande Lufthansa, Malaysia Airlines, la compagnie australienne Qantas Airways, Singapore Airlines et KLM (groupe Air France-KLM) ont annoncé le détournement de leurs vols pour éviter la zone.

Jeudi, American Airlines et Delta Air Lines, ont dit qu'elles cessaient de survoler l'Iran. Japan Airlines et ANA ont fait de même.

En juillet 2014, le vol MH17 de Malaysia Airlines a été abattu par un tir de missile au-dessus de l'Ukraine, incitant les compagnies à prendre des mesures similaires pour protéger leurs vols.

(Avec Radio-Canada)

Vendredi 21 Juin 2019 - 09:07






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