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BTI Canada publie son rapport semestriel sur les tendances en matière de voyages d'affaires.



BTI Canada publie son rapport semestriel sur les tendances en matière de voyages d'affaires.
Selon le rapport trimestriel de BTI Canada sur les voyages d'affaires, la concurrence dans le transport aérien fait échec aux effets de la hausse des coûts du carburant sur les prix des billets d'avion et La présence accrue des transporteurs à rabais force les compagnies aériennes à concentrer leurs efforts sur la réduction des coûts. On devine toutefois que ce rapport ne prend pas en compte la disparition de Jetsgo ni la hausse récente du prix du carburant.


Communiqué de BTI

Alors que la flambée des coûts du carburant exerce une pression sur les prix des billets d'avion, la vive concurrence sur le marché nord-américain a pour effet de maintenir à un niveau minimal les augmentations des prix des billets sur les liaisons transfrontalières et
intérieures, selon une récente analyse comparative réalisée par BTI Canada.

L'activité aérienne reliée aux voyages d'affaires demeure forte au Canada en dépit de ces hausses car le nombre total de billets d'avion vendus a légèrement augmenté en 2004.

"Il ne fait aucun doute que la vive concurrence profite aux clients. La différence appréciable entre les hausses de prix sur les liaisons internationales et celles en Amérique du Nord en 2004 est largement attribuable à la lutte féroce que se livrent les compagnies aériennes traditionnelles et les transporteurs à rabais", déclare Michele Ferrari, vice-présidente principale de la Gestion client chez BTI Canada. "Alors que le contexte moins concurrentiel du marché international a permis aux compagnies aériennes traditionnelles d'inclure les coûts croissants du carburant dans les prix des billets de ce secteur, en Amérique du Nord, elles ont porté leurs efforts sur la réduction des coûts. Toutefois, étant donné que les compagnies aériennes traditionnelles prévoient axer leurs efforts de croissance sur des liaisons internationales plus lucratives, il est probable que la concurrence s'intensifiera et engendra des majorations de prix plus modestes."


On prévoit que les hausses répétées des prix du carburant exerceront une pression accrue sur les prix des billets en 2005. Les compagnies aériennes traditionnelles, déjà dans la mire des transporteurs à rabais, sont les plus menacées par ces coûts croissants. En 2004, le prix moyen d'un billet d'avion est passé à 974 $, une augmentation de 100 $ (ou plus de dix pour cent) par rapports à 2003.

De manière encore plus significative, les prix des billets sur les liaisons internationales ont subi une majoration de l'ordre de 23 pour cent (ou près de 700 $) alors que l'on a constaté des hausses d'un à quatre pour cent seulement dans les secteurs transfrontalier, intérieur et intra E.-U. "Les voyageurs d'affaires étant de plus en plus conscients des avantages que comporte le fait d'opter pour le transporteur privilégié par leur employeur et dans ce contexte, il deviendra encore plus important de respecter ces directives", indique Ferrari. "Cela aura pour effet de minimiser l'impact des augmentations du prix des billets d'avion."


La popularité des transporteurs à rabais est en hausse tandis que les voyageurs d'affaires se préoccupent davantage des réductions de coûts

Avec la reprise économique stimulant les déplacements d'affaires, le nombre total de billets d'avion vendus aux clients admissibles s'est accru de quatre pour cent. Les voyageurs d'affaires clients de BTI Canada optent de plus en plus pour les transporteurs à rabais. En fait, en 2004, le nombre total de billets émis auprès des transporteurs à rabais en Amérique du Nord a grimpé de près de 15 pour cent comparativement à 2003. "Les gens d'affaires du Canada adoptent de plus en plus les transporteurs à rabais. Pendant que les
entreprises mettent l'emphase sur les réductions de coûts, les économies proposées par les transporteurs à rabais deviennent plus importantes pour certains voyageurs d'affaires que le confort associé aux compagnies aériennes traditionnelles", affirme Ferrari.


Les réservations libre-service triplent alors qu'un plus grand nombre de voyageurs d'affaires effectuent eux-mêmes leurs réservations

Les réservations libre-service (RLS) ont atteint des sommets inégalés, triplant de volume de 2003 à 2004. Le fait que le prix moyen du billet obtenu par l'entremise d'un outil de RLS soit plus bas constitue la principale raison de ce changement. Les voyageurs ont économisé en moyenne 128 $ (20 pour cent) sur les vols intérieurs, 116 $ (12 pour cent) sur les vols transfrontaliers et 68 $ (10 pour cent) sur les vols intra E.-U. lorsqu'ils ont utilisé un outil
de RLS.

Il est difficile de déterminer la raison pour laquelle le prix moyen du billet est plus bas lorsqu'on emploie un outil de RLS plutôt que de faire appel aux services traditionnels d'un conseiller en voyages étant donné que les mêmes tarifs sont disponibles avec les deux méthodes de réservation. Ferrari explique, "Cela peut être attribuable au simple fait que lorsque les tarifs sont faciles à consulter et à comparer - comme c'est le cas lorsqu'on utilise un outil de RLS - les voyageurs sentent davantage l'obligation d'opter pour le plus bas tarif."

Une autre raison de ce changement peut provenir de l'amélioration de la fonctionnalité des outils de RLS. "Les outils de RLS sont finalement sur le point de rejoindre leurs contreparties du côté des sites de voyages d'agrément. Les avancées technologiques en ont fait des outils plus rapides et plus commodes que jamais auparavant", affirme Ferrari. "Cela a rendu la recherche et l'achat des meilleurs tarifs, dans le respect des politiques d'entreprises, plus faciles."

La fragmentation de la distribution de l'inventaire aérien s'est poursuivie. La proportion de billets d'avion réservés par l'entremise de l'Internet atteignait 40 pour cent en juin 2004, pour descendre à 20 pour cent lorsque Air Canada a permis l'accès à ses cybertarifs par le Service mondial de distribution (SMD). BTI Canada prévoit que cette fluidité se maintiendra
puisque les compagnies aériennes seront à l'affût de solutions de rechange débouchant sur des économies de coûts.

En dépit des prévisions faisant état d'une augmentation des tarifs hôteliers, le tarif hôtelier moyen a diminué de trois pour cent en 2004 en passant à 141,50 $, de 145 $ qu'il était en 2003. La tendance fut différente selon les secteurs observés. Ainsi, les tarifs hôteliers à l'international ont augmenté de trois pour cent (ou 7 $), les tarifs hôteliers aux E.-U. ont baissé de dix pour cent (ou 15 $) et sur le marché intérieur, les tarifs hôteliers sont demeurés stables.

Autres constatations importantes de l'étude

- Les compagnies aériennes réduisent leurs coûts de distribution en
diminuant le nombre de billets en papier. En fait, seulement
six pour cent de tous les billets émis en 2004 le furent en format
papier, une baisse notable de 24 pour cent par rapport à 2004.

- En comparant cinq villes importantes au Canada, Ottawa fut celle où
l'on a observé la hausse la plus importante des tarifs hôteliers,
soit 6 $, alors que ces tarifs ont baissé de 10 $ à Vancouver.

- Bien que les prévisions de l'industrie aient indiqué que la demande
croissante allait engendrer une flambée des coûts de location de
voiture, les tarifs moyens payés par les clients de BTI Canada pour
la location de voiture ont baissé de près de huit pour cent. La
seule hausse à ce chapitre fut constatée sur le marché
international, où les tarifs moyens sont passés de 63,50 $ à 67 $.

- De plus en plus de voyageurs planifient leurs déplacements à
l'avance puisque que l'on note une hausse de 2,5 pour cent du nombre de billets achetés au moins sept jours avant le départ.


Jeudi 23 Juin 2005 - 15:33






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