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Une mauvaise nouvelle pour les voyageurs !



Une mauvaise nouvelle pour les voyageurs !
L’ACTA questionne l’augmentation des frais aéroportuaires à Montréal-Trudeau
Aéroports de Montréal (ADM) a annoncé hier que les frais d’améliorations aéroportuaires pour les passagers en partance de Montréal-Trudeau augmenteront de 5 $ pour passer à 20$. Introduite comme mesure temporaire en 1997, cette taxe devait payer la mise à niveau de l’aéroport - fort nécessaire par ailleurs. Non seulement est-elle devenue permanente, mais elle augmente pour se situer maintenant au même niveau que celle de l’aéroport Pearson de Toronto dont le plan d’amélioration adopté en 1996 pour l’aéroport se situe à 4,5 milliard comparativement au 1,1 milliard de dollars investi par Montréal-Trudeau.

De plus, lorsque le gouvernement du Canada avait annonçé sa nouvelle politique de réduction de loyers des aéroports en mai 2006 avec un plan de 10 ans et dans lequel on parlait d’une réduction de moitié du loyer pour Montréal, le gouvernement avait émis le commentaire suivant :

« Le gouvernement s’attend à ce que les administrations aéroportuaires permettent à d’autres de profiter de ces économies en réduisant leurs droits. Déjà, la majorité des principales administrations aéroportuaires canadiennes se sont engagées à faire en sorte que les transporteurs aériens et les passagers puissent profiter d’une portion importante de ces économies grâce à des ajustements aux droits aéronautiques. Le gouvernement présentera un projet de loi destiné à améliorer les mesures de transparence et de responsabilité des administrations aéroportuaires canadiennes ».

« Or, l’ACTA ne peut que constater que s’il y a eu économies, elles n’ont certes pas été transférées aux passagers et qu’en terme de mesures de transparence, rien n’a été fait par le gouvernement depuis que le projet de loi C-20 est mort au feuilleton, a commenté Christiane Théberge, présidente et chef de la direction de l’Association canadienne des agences de voyages ».

Et cette taxe vient s’ajouter à de nombreuses autres qui sont bien entendu refilées au consommateur, comme la taxe sur la sécurité aérienne introduite en avril 2002 et dont les surplus se montent aujourd’hui à 434 millions$ et qui ne servent pas à payer pour des mesures de renforcement de la sécurité aérienne.

On estime que ces deux taxes et quelques autres imposées par les gouvernements, y compris les loyers d’aéroports, représentent de 30 à 40% de la facture finale que le voyageur paiera pour son billet d’avion.

« C’est inacceptable et le gouvernement du Canada doit agir pour réduire les taxes et surcharges de presque un milliard de dollars imposées par le gouvernement sur le transport aérien du Canada car ce sont les voyageurs consommateurs qui doivent ultimement les assumer », a conclu Christiane Théberge.

Mardi 9 Octobre 2007 - 08:58






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