Vous lisez J'ai mon voyage!

Tsunami; trop tôt pour mesurer l'impact de la catastrophe sur l'industrie.



Tsunami; trop tôt pour mesurer l'impact de la catastrophe sur l'industrie.
Mis à part la région de Phuket, en Thaïlande, et dans une moindre mesure, le Sri Lanka, les régions affectées par le Tsunami sont peu fréquentées par les québécois. Par ailleurs, toutes les régions côtières du Sud Est asiatique n'ont pas été touchées avec la même intensité et n'ont pas subi le même degré de dommages.

L'ïle paradisiaque de Phi Phi située à l'est de Phuket, et qui figure au programme de plusieurs grossistes québécois a été complètement dévastée, alors que l'ïle de Phuket n'aurait été que partiellement endommagée par le Tsunami, même si on y dénombre des centaines de morts.

La station balnéaire de Khao Lak, au nord de l'ïle de Phuket aurait également été fortement touchée. On y déplore notamment la disparition de centaines de touristes pour le seul hôtel Sofitel.

Rejoint au téléphone ce matin, le président du conseil régional de l'ACTA, Jean Collette, expliquait qu'il avait fait le point de la situation avec plusieurs grossistes et avec les compagnies d'assurances. Ces dernières, annonce-t-il, tiennent d'ailleurs une réunion aujourd'hui et devraient émettre une communiqué en fin d'après midi.

"Selon les grossistes que j'ai rejoint, il n'y a aucun voyageur en détresse en ce moment parmi leurs clients" explique -t-il. "Les grossistes sont en contact avec les autorités et les agences réceptives. Chez Tours Chanteclerc, par exemple, on ne parle pas d'annulation mais on a, par exemple, modifié le programme d'un groupe qui partait en début de semaine et qui devait séjourner 4 nuits à Phi Phi Island et 4 nuits à Phuket. Le groupe passera finallement 8 nuits à Phuket".

Jean Collette en profite pour rappeler que plusieurs destinations populaires auprès des québécois comme Bali par exemple, n'ont pas été touchées par le Tsunami et que les asiatiques, particulièrement les Thailandais sont des gens très fiers et très organisés capable de tout remettre en état rapidement.

Commentant ses conversations avec les grossistes, Jean Collette estime que c'est vers le 15 janvier qu'on pourra faire un bilan de la situation en ce qui a trait à la programmation des destinations du sud est asiatique.

En Thailande, où douze millions de touristes contribuent chaque année à 6% environ du Produit intérieur brut, un expert de la BankThai, M. Anusorm Tammajai estime que le tourisme souffrira moins du drame de ce week-end que de l'épidémie de Sras qui avait fait chuter l'année dernière de 7,4% le nombre de voyageurs. "Il y aura un impact sévère sur le tourisme, mais ce sera un impact passager", avance-t-il.

Pour Jean-Jacques Lefuel, de Tours Haï rejoint ce matin alors qu'il s'apprêtait à communiquer avec 2 clients sains et saufs au Sri Lanka, il est trop tôt pour envisager les conséquences de la catastrophe. " Il ne sert à rien de paniquer pour l'instant, la plupart des destinations asiatiques n'ont pas été affectées."

Pour l'heure à Ottawa, le ministère des Affaires étrangères confirmait la mort de trois Canadiens, deux en Thaïlande et un au Sri Lanka alors que deux autres sont portés disparus et une douzaine sont hospitalisés à Phuket.
Environ 500 Canadiens se trouvent dans ce secteur. Par ailleurs, onze Canadiens qui se trouvent aux îles Maldives n'ont toujours pas donné signe de vie, tandis que cinq autres manquent toujours à l'appel en Indonésie. Aucune évacuation massive de ressortissants canadiens n'est prévue pour l'instant.


Mardi 28 Décembre 2004 - 00:00






Inscription à la newsletter