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Transat accueille favorablement la nouvelle politique sur le transport aérien international mais réclame un remaniement du cadre économique et fiscal



Transat accueille favorablement la nouvelle politique sur le transport aérien international mais réclame un remaniement du cadre économique et fiscal
Transat A.T. inc., appuie à son tour le principe d'une libéralisation accrue du ciel canadien, à condition que le cadre économique et fiscal actuel soit remanié de fond en comble. "Pour le moment, nous demeurons sur notre faim, le gouvernement n'ayant pas défini ce qu'il entendait faire quant aux désavantages concurrentiels majeurs auxquels font face les transporteurs aériens canadiens" a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.

Pour Transat, un cadre économique et fiscal adéquat demeure la condition essentielle qui permettra à l'industrie aérienne canadienne de se développer et d'être compétitive à l'échelle internationale. Une récente étude publiée par l'Institut économique de Montréal arrive à la même conclusion. Pour le moment, certains frais imposés aux transporteurs aériens sont hors de contrôle et, dans certains cas, ont augmenté de manière astronomique au cours de la dernière décennie. Cette situation est la plus grande menace à la viabilité, à la compétitivité et au succès des compagnies aériennes canadiennes.

A titre d'exemple, on mentionne l'énorme augmentation des frais d'aéroport depuis 10 ans. Alors qu'il en coûte environ 3 500 $ à un transporteur européen pour faire atterrir un Airbus A330 à sa plaque tournante de Paris-Charles de Gaulle, par exemple, Air Transat doit payer près de 11 000 $ pour faire atterrir ses propres Airbus A330 à sa base de Toronto-Pearson. Ces deux aéroports représentant la majorité des coûts d'aéroport des deux transporteurs, il devient clair que le transporteur européen profite alors d'un avantage substantiel qui lui permet de "subventionner" inéquitablement ses opérations entre la France et le Canada.

"Alors que le Gouvernement propose un marché plus ouvert, le cadre économique et fiscal actuel, incluant les loyers d'aéroports et d'autres politiques fiscales ou tarifaires, entraîne une distorsion qui défavorise les transporteurs canadiens. Dans le contexte d'une libéralisation accrue, un remaniement majeur de ce système est absolument essentiel" a déclaré Jean-Marc Eustache.

Mercredi 29 Novembre 2006 - 07:26






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