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Transat A.T. inc. - Résultats du deuxième trimestre de 2020



Communiqué de Transat

Transat A.T. inc. - Résultats du deuxième trimestre de 2020
Amélioration de début d'année stoppée brutalement par la pandémie de COVID-19
Reprise graduelle des vols à compter du 23 juillet 2020
Approbation européenne de la transaction avec Air Canada reportée au quatrième trimestre

Pour le deuxième trimestre :

Revenus de 571,3 millions $.
Résultat d'exploitation ajusté1 de 21,1 millions $ (Perte d'exploitation de 29,6 millions $).
Perte nette ajustée3 de 38,8 millions $ (Perte nette attribuable aux actionnaires de 179,6 millions $).
Reprise des opérations :

Reprise des vols et des opérations voyagiste à compter du 23 juillet
23 liaisons internationales et un programme domestique opérés sur l'été

Transaction avec Air Canada :

Décision de la Commission Européenne d'ouvrir une enquête approfondie (dite de « phase II ») pour évaluer la transaction avec Air Canada
Processus d'approbation canadien toujours en cours en vue de l'obtention d'une décision du ministre des Transports
Si les approbations requises sont obtenues et que les conditions sont remplies, la clôture de l'arrangement est à présent attendue pour le quatrième trimestre de l'année civile 2020



Transat A.T. inc., l'une des plus grandes entreprises de tourisme intégrées au monde et le chef de file de l'industrie des voyages vacances au Canada, annonce ses résultats du deuxième trimestre terminé le 30 avril 2020.

« La pandémie de coronavirus et les mesures de fermeture des frontières qui en ont résulté ont frappé l'industrie aérienne d'une manière encore jamais vue. Elle a contraint Transat à suspendre l'ensemble de ses vols depuis le 1er avril. Cela a fait plonger nos résultats, alors que nous notions une nette amélioration sur les quatre premiers mois de l'année », a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat. « Les mesures exceptionnelles que nous avons dû prendre, y compris la mise à pied temporaire de 85 % de notre effectif, ont pour objectif de préserver notre trésorerie pour traverser cette période. Comme l'ensemble des acteurs de l'industrie du transport aérien et du voyage, nous continuons à évaluer d'autres opportunités visant à rehausser notre trésorerie. »

« Nous avons l'immense satisfaction d'annoncer aujourd'hui la reprise graduelle de nos vols à compter du 23 juillet. Nous réouvrirons 23 routes internationales sur l'été, ainsi que des liaisons domestiques. Avec notre programme Protection Voyageur, nous mettons en place tous les protocoles nécessaires pour protéger la santé de nos clients. C'est une première étape dans la remise en route d'une opération saine, tant sur le plan commercial que financier », a-t-il poursuivi.

L'industrie mondiale du transport aérien et du tourisme a fait face à un effondrement du trafic et de la demande. Les restrictions de voyage, l'incertitude qui subsiste quant aux dates de réouverture des frontières, tant au Canada que dans les destinations que la Société dessert, ainsi que la nécessité de mesures de quarantaine et de distanciation physique créent une grande incertitude liée à la demande pour le reste de l'exercice 2020 et pour l'exercice 2021. La Société ne peut pas prévoir pour l'instant toutes les répercussions de la COVID-19 sur ses activités et ses résultats, ni le moment où la situation s'améliorera. Tant que la Société ne pourra reprendre ses activités à des niveaux suffisants, la situation pèsera sur sa trésorerie. La Société a toutefois mis en œuvre une série de mesures tant opérationnelles, commerciales, que financières, notamment de réduction de coûts, visant à préserver celle-ci. Elle assure un suivi quotidien de la situation afin d'ajuster ces mesures en fonction de son évolution.

La Société a pris les mesures suivantes à l'égard de la pandémie de COVID-19 :

-À partir du 1er avril et jusqu'au 22 juillet, la Société a suspendu tous les vols et assure un suivi constant de la demande et des contraintes par destination en vue d'un retour graduel des opérations ;

-En mars, par mesure de précaution, la Société a tiré sur son entente de crédit à terme rotatif de 50 millions $. Au 30 avril, la trésorerie et les équivalents de trésorerie de la Société s'établissaient à 733,7 millions $ ;

-Les membres de la direction, de même que le conseil d'administration, ont adopté une réduction volontaire de leur rémunération de 10 % à 20 % ;

-En mars, la Société a pris la décision de retirer de sa flotte de façon anticipée tous ses Airbus A310 ;

-Afin de protéger sa trésorerie et de permettre une reprise après la levée des restrictions, la Société a accordé à ses clients un crédit-voyage valable 24 mois pour les vols annulés du fait de la situation exceptionnelle et notamment des restrictions au voyage imposées par les gouvernements ;

-Depuis mars, la Société renégocie avec les bailleurs d'aéronefs, ainsi qu'avec les propriétaires des locaux qu'elle occupe, afin de reporter un certain nombre de paiements de loyers mensuels. De plus, la Société négocie avec ses fournisseurs afin de bénéficier de réduction de coûts et de modifier ses termes de paiement, et a mis en place des mesures de réduction des dépenses et de ses investissements. La préservation des liquidités est une priorité pour la Société et d'autres possibilités sont évaluées afin d'atteindre cet objectif ;

-A compter de la fin mars, la Société a procédé à la mise à pied temporaire graduelle d'une grande partie de son personnel, atteignant plus de 85 % ;

-En avril, la Société s'est prévalue de la Subvention Salariale d'Urgence du Canada (« SSUC ») pour ses effectifs au Canada, qui lui a permis de financer une partie des salaires de son personnel encore au travail et de proposer aux employés mis à pied temporairement de percevoir une partie de leur salaire équivalente au montant de la subvention reçue, sans contrepartie de travail.

Faits saillants du deuxième trimestre

La Société a enregistré des résultats sur le mois de février en forte amélioration par rapport à l'année précédente (résultat d'exploitation ajusté supérieur de 28,3 millions $ par rapport à février 2019 et résultat d'exploitation supérieur de 28,1 millions $). Faisant suite à un meilleur premier trimestre que celui de l'année précédente, ces résultats mettaient la Société sur la voie d'un retour à la rentabilité pour la saison d'hiver.

à compter de la mi-mars, les restrictions aux voyages internationaux et les mesures de quarantaine imposées par les gouvernements ont rendu très difficile la vente de voyages. Les vols opérés pendant les deux dernières semaines de mars l'ont été essentiellement à des fins de rapatriement des clients de la Société vers le Canada ou leur pays d'origine, entraînant des coûts très significatifs. Ensuite, la Société a suspendu la totalité de ses vols à compter du 1er avril et n'a donc plus réalisé de chiffre d'affaires à partir de cette date. En conséquence, la Société a enregistré des revenus de 571,3 millions $ au cours du trimestre, en baisse de 326,1 millions $ (36,3 %) comparativement à 2019. Les activités se sont soldées par une perte d'exploitation de 29,6 millions $, comparativement à 3,8 millions $ en 2019, soit une dégradation de 25,8 millions $, la baisse des charges d'exploitations n'ayant pas été suffisante pour compenser la chute des revenus. Le résultat d'exploitation ajusté1 a été de 21,1 millions $, comparativement à 40,4 millions $ en 2019, soit une diminution de 19,2 millions $.

La perte nette attribuable aux actionnaires s'est établie à 179,5 millions $, soit 4,76 $ par action (diluée), par rapport à 0,9 million $, soit 0,02 $ par action (diluée) en 2019. La perte nette attribuable aux actionnaires inclut une charge au titre de la variation de la juste valeur des dérivés liés au carburant et autres dérivés de 89,1 millions $ causée par l'effondrement des prix du carburant, une perte de change de 32,5 millions $ principalement liée à la réévaluation des obligations locatives ainsi qu'une charge de réduction de la valeur comptable des actifs d'impôts différés de 21,7 millions $. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche une perte nette ajustée3 de 38,8 millions $ (1,03 $ par action) pour le deuxième trimestre de 2020, comparativement à 6,4 millions $ (0,17 $ par action) en 2019.

Faits saillants du premier semestre

En conséquence des éléments évoqués plus haut, la Société subit une dégradation modérée de ses résultats sur l'ensemble de la saison d'hiver. L'impact de la pandémie anéantit un très bon début de semestre, puisque le chiffre d'affaires était en hausse de 45,2 millions $ et le résultat d'exploitation en amélioration de 23,6 millions $ à la fin du premier trimestre. Cette amélioration s'était poursuivie en février, puisque le résultat d'exploitation ajusté1 pour les quatre premiers mois de l'année était en hausse de 63,3 millions $ par rapport à 2019, due à une amélioration importante de la rentabilité du programme des destinations soleil, principal programme durant la saison d'hiver.

Sur l'ensemble du semestre, la Société a au final enregistré des revenus de 1,3 milliard $, en baisse de 280,9 millions $ (18,2 %) comparativement à 2019 et les activités se sont soldées par une perte d'exploitation de 54,6 millions $, par rapport à 52,4 millions $ en 2019, soit une détérioration de 2,2 millions $. Le résultat d'exploitation ajusté1 s'est établi à 48,5 millions $, comparativement à 32,8 millions $ en 2019, soit une amélioration de 15,7 millions $.

La perte nette attribuable aux actionnaires s'est établie à 213,4 millions $, soit 5,65 $ par action (diluée), par rapport à 53,9 millions $, soit 1,43 $ par action (diluée) lors du semestre correspondant de l'exercice précédent. La perte nette attribuable aux actionnaires inclut une charge au titre de la variation de la juste valeur des dérivés liés au carburant et autres dérivés de 97,0 millions $ causée par l'effondrement des prix du carburant, une perte de change de 35,0 millions $ principalement liée à la réévaluation des obligations locatives ainsi qu'une charge de réduction de la valeur comptable des actifs d'impôts différés de 21,7 millions $. Excluant les éléments non liés à l'exploitation, Transat affiche une perte nette ajustée3 de 59,1 millions $ (1,57 $ par action) pour le premier semestre de 2020, par rapport à 45,6 millions $ (1,22 $ par action) en 2019.

Situation financière

Au 30 avril 2020, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s'établissaient à 733,7 millions $, comparativement à 796,3 millions $ à pareille date en 2019. Cette variation s'explique principalement par une diminution des encaissements de dépôts de clients relatifs à la saison d'été (125,0 millions $), l'acquisition de deux moteurs de rechange pour la flotte d'Airbus A321neoLR (33,4 millions $) et par les frais liés à la transaction avec Air Canada (13,3 millions $), partiellement compensés par le montant de 50 millions $ tiré sur son entente de crédit à terme rotatif.

Le ratio de fonds de roulement était de 0,99, par rapport à 1,15 au 30 avril 2019. Cette variation s'explique principalement par les hausses des fournisseurs et autres créditeurs et de la partie courante des obligations locatives.

Les dépôts reçus des clients pour des voyages à venir s'établissaient à 605,1 millions $, par rapport à 629,7 millions $ au 30 avril 2019, soit une diminution de 24,5 millions $. La diminution du montant des dépôts clients comparativement au 31 janvier dernier (où ils atteignaient 809 millions $) s'explique principalement par la saisonnalité des activités et correspond à une diminution habituellement constatée à cette période de l'année.

En raison de cette crise sanitaire soudaine, imprévisible et sans précédent et des restrictions de voyage qui en ont résulté, la Société a pris la décision, à l'instar des autres transporteurs canadiens, d'émettre des crédits voyages pour les voyages annulés. Parmi les dépôts clients, au 31 mai 2020, ces crédits-voyages représentaient 416 millions $, dont 58 % étaient placés en fiducie, la différence correspondant à des dépôts effectués directement auprès d'Air Transat ou de filiales étrangères. Ceci l'expose à des litiges ainsi qu'à des mesures d'application par des autorités législatives et réglementaires et à des recours collectifs, que la Société entend de bonne foi et à bon droit contester.

À la suite de l'adoption de la norme comptable IFRS 16, les contrats de location d'une durée de plus de 12 mois sont maintenant inscrits comme droit d'usage à l'actif et comme obligations locatives au passif. Au 30 avril 2020, les obligations locatives s'établissaient à 821,0 millions $.

Les ententes hors bilan, excluant les ententes avec les fournisseurs de services, représentaient 1,1 milliard $ au 30 avril 2020. Ce montant découle principalement des engagements à prendre livraison des 14 A321neo non encore livrés.

Étant dans l'impossibilité d'évaluer la vélocité de la reprise suivant l'annonce des mesures de déconfinement, ni de l'évolution possible de la pandémie et de ses effets, la Société, comme la grande majorité des transporteurs aériens et autres acteurs de l'industrie du voyage dans le cours normal de la conduite de leurs opérations suivant les impacts de la COVID-19, étudie différentes opportunités visant à rehausser sa trésorerie. La Société a notamment entrepris des démarches auprès de ses financiers et des différents paliers de gouvernement visant à hausser sa trésorerie.

Mise à jour IFRS

Le 1er novembre 2019, la Société a adopté l'IFRS 16, Contrats de location. Les données comparatives de 2019 ont été retraitées afin de tenir compte de ces changements.

En résumé, l'adoption de cette norme a entraîné des augmentations respectives de 748,4 millions $ liées aux actifs, 716,9 millions $ liées aux passifs et 22,7 millions $ liées aux capitaux propres au 31 octobre 2019. Pour l'exercice clos le 31 octobre 2019, l'adoption de cette norme s'est traduite par une amélioration du résultat net attribuable aux actionnaires de 0,8 million $. Les principaux changements en lien avec l'adoption de l'IFRS 16 sont expliqués dans la note 3 aux états financiers intermédiaires consolidés condensés du trimestre terminé le 30 avril 2020.

Reprise des opérations

La Société prévoit reprendre ses vols et ses opérations de voyagiste à compter du 23 juillet, sous réserve que les restrictions aux voyages applicables à cette date le lui permettent. Elle opérera un calendrier de vols condensé pour la période du 23 juillet au 31 octobre 2020 et offrira plus de 20 destinations. Elle prévoit de desservir au départ de Montréal ou de Toronto 13 destinations européennes (en France, au Royaume-Uni, en Grèce, en Italie et au Portugal) et 5 destinations dans le Sud et aux États-Unis (au Mexique, en République Dominicaine, à Cuba, en Haïti, et en Floride), ainsi qu'un programme domestique reliant les principaux aéroports canadiens (Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver). La Société prévoit que d'autres fréquences et destinations s'ajouteront au calendrier de vols pour les mois suivants en fonction des ouvertures de frontières et des mesures de déconfinement en place.

Le programme Protection Voyageur annoncé également aujourd'hui, vise à assurer la sécurité et la tranquillité d'esprit des clients de la Société avec de nouvelles mesures sanitaires à l'enregistrement, à l'embarquement, à bord et à destination.

Transat saisit l'occasion pour accélérer la transformation de sa flotte permettant de gagner en efficacité, offrir une meilleure expérience à ses clients, tout en faisant un pas important dans la transition énergétique du transport aérien.

Les opérations aériennes restent donc suspendues jusqu'au 22 juillet 2020.

Par ailleurs, la Société prévoit également rouvrir progressivement ses agences de voyages, qui avaient été fermées en raison du confinement dû à la pandémie.

Perspectives

Dans la situation actuelle, il est impossible pour l'instant de prévoir l'effet de la pandémie de COVID-19 sur les réservations à venir, la reprise escomptée des opérations aériennes annoncée aujourd'hui ainsi que les résultats financiers.

La Société a mis en œuvre une série de mesures opérationnelles, commerciales et financières, notamment de réduction de coûts, visant à préserver sa trésorerie. Elle assure un suivi quotidien de la situation afin d'ajuster ces mesures en fonction de son évolution. Se reporter à la rubrique « Risques et incertitudes » du rapport de gestion de la Société du deuxième trimestre de l'exercice 2020 (et celui du 31 octobre 2019) pour une description plus détaillée des principaux risques et incertitudes auxquels fait face la Société.

En conséquence, la Société ne présente pas pour l'instant de perspectives pour l'été 2020, ni pour l'hiver 2021.

État de la situation au niveau de la vente de la Société

Le 23 août 2019, les actionnaires de Transat ont approuvé la convention d'arrangement avec Air Canada aux termes de laquelle il est prévu qu'Air Canada fera l'acquisition de toutes les actions émises et en circulation de Transat pour une contrepartie au comptant de 18,00 $ par action (« l'arrangement »). L'arrangement demeure assujetti à certaines conditions de clôture habituelles pour ce genre d'opérations, dont des approbations réglementaires, notamment celles des autorités du Canada et de l'Union Européenne.

En particulier, une évaluation de l'arrangement au regard de l'intérêt public est actuellement menée par Transports Canada. Le 27 mars 2020, dans le cadre de ce processus d'évaluation, le Commissaire de la concurrence a rendu public le rapport fourni à Transports Canada et résumant son évaluation des impacts sur la concurrence. Le 1er mai 2020, Transports Canada a, à son tour, fourni son rapport d'évaluation au Ministre des Transports.

Le 25 mai 2020, la Commission Européenne a pris la décision d'ouvrir une enquête approfondie (dite de « phase II ») pour évaluer la transaction avec Air Canada. Cette prolongation jusqu'à une date comprise entre le 30 septembre 2020 et le 19 novembre 2020 s'inscrit dans le processus normal d'évaluation par la Commission Européenne de l'impact des transactions soumises à son approbation, lequel est actuellement compliqué par la pandémie de COVID-19 et son impact sur le marché international de l'aviation commerciale.

Bien que la Société demeure fermement engagée envers la réalisation de la transaction avec Air Canada, certains facteurs hors de son contrôle et liés à la pandémie de COVID-19 pourraient influencer le résultat de l'arrangement proposé. Les conditions de marché de l'industrie mondiale ont été transformées du tout au tout. Entre autres, la grande majorité des transporteurs aériens nord-américains, européens et internationaux ont annoncé une réduction de leur capacité et sollicité des mesures d'aide financière. Ceci pourrait impacter la possibilité d'arriver à une entente avec les autorités réglementaires au niveau d'un ensemble adéquat de mesures correctives visant à obtenir les approbations nécessaires.

De plus, les effets de la pandémie pourraient contraindre la Société à prendre certaines mesures, dont le recours à certaines sources de financement supplémentaires, alors que sa capacité à prendre de telles mesures est limitée et encadrée par les engagements souscrits dans le cadre de la convention d'arrangement avec Air Canada. Entre autres, la Société s'est engagée à ne pas contracter de nouveaux emprunts sauf dans le cours normal de ses opérations et à des conditions permettant un remboursement sans pénalité au moment de la clôture de l'arrangement. Par ailleurs, la convention prévoit également que le consentement d'Air Canada à des mesures qui ne seraient pas prises dans le cours normal ne peut être refusé de façon déraisonnable.

Si les approbations requises sont obtenues et que les conditions sont remplies, la clôture de l'arrangement est désormais attendue au quatrième trimestre de l'année civile 2020. En vertu de la convention d'arrangement, la date butoir pour obtenir les approbations réglementaires ne peut être reportée au-delà du 27 décembre 2020. Cette date, initialement prévue pour le 27 juin 2020 peut, dans la mesure où les approbations réglementaires ne sont pas obtenues, être reportée pour trois périodes d'un mois sur simple notification d'une des parties, puis pour trois périodes supplémentaires d'un mois sous certaines conditions. La Société a informé Air Canada de sa décision d'activer la première période de report d'un mois, ce qui entraîne un report pour l'instant du 27 juin au 27 juillet 2020.

La circulaire de sollicitation de procurations datée du 19 juillet 2019 contient des informations supplémentaires au sujet de l'arrangement.

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Jeudi 11 Juin 2020 - 10:27






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