
Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat A.T.Inc.
Transat A.T. Inc. dévoile ses résultats pour le 4 ème trimestre et pour l'ensemble de 2010. Pour l'exercice terminé le 31 octobre 2010, Transat a enregistré des revenus de 3,5 milliards de dollars, par rapport à 3,5 milliards de dollars en 2009. La Société a réalisé une marge de 127,6 millions de dollars, en hausse de 37 % par rapport à 93,4 millions de dollars en 2009, et un bénéfice net de 65,6 millions de dollars (1,73 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice net de 61,8 millions de dollars (1,85 $ par action sur une base diluée) en 2009. Excluant les éléments hors trésorerie et non liés à l'exploitation, Transat affiche un bénéfice ajusté après impôts3 de 53,7 millions de dollars pour l'exercice 2010 (1,41 $ par action sur une base diluée), par rapport à un bénéfice ajusté de 33,7 millions de dollars (1,01 $ par action sur une base diluée) en 2009.
« Nous avons connu le meilleur été de notre histoire, nos équipes ayant réussi à générer d'excellents taux de remplissage sur le marché transatlantique, ce qui a permis de combler l'écart que nous avait laissé une saison d'hiver difficile. En conséquence, nous terminons l'année sur une note très satisfaisante, avec une marge en forte augmentation sur l'an passé » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants du quatrième trimestre
Les revenus de la Société ont augmenté de 8,2 % ou 58,9 millions de dollars au quatrième trimestre, passant de 719,7 millions de dollars en 2009 à 778,6 millions de dollars en 2010. La marge s'élève à 77,9 millions de dollars, soit 10,0 % exprimée en proportion des revenus, par rapport à 35,6 millions de dollars ou 4,9 % en 2009. Ces augmentations sont attribuables à la hausse du nombre de voyageurs, aux taux de remplissage plus élevés et à une hausse des prix de vente moyens sur le marché transatlantique. Au départ du Canada vers les destinations soleil, les marges affichent des baisses, les réductions de coûts n'ayant compensé que partiellement les baisses de prix de vente moyens. Les conditions sont demeurées exigeantes sur le marché français du moyen-courrier, d'où une concurrence intense, le tout entraînant un impact défavorable sur la marge de Look Voyages.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites à des clients au Canada et à l'étranger, ont augmenté de 59,8 millions de dollars (14,2 %) par rapport au trimestre correspondant de 2009. Cette augmentation découle principalement d'une hausse du nombre de voyageurs de 21 % et d'une hausse des prix de vente moyens sur les liaisons transatlantiques. Les filiales nord-américaines affichent une marge1 de 10,7 %, comparativement à 2,3 % en 2009. Cette augmentation résulte également d'une hausse des taux de remplissage.
En comparaison de 2009, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites en Europe et au Canada, ont diminué de 0,8 million de dollars, bien qu'ils aient augmenté en devises locales. La faiblesse de la livre sterling et de l'euro ont notamment annulé l'impact favorable d'une hausse du nombre de voyageurs de 4,2 % et d'une augmentation des prix chez Canadian Affair. Les activités européennes ont affiché une marge de 26,4 millions de dollars (8,9 %), comparativement à 26,1 millions de dollars (8,7 %) en 2009. Une baisse de la marge chez Look Voyages a été compensée par la hausse de celle de Canadian Affair.
Faits saillants de l'exercice 2010
Pour l'exercice, la Société affiche des revenus de 3,5 milliards de dollars, en baisse de 46,5 millions de dollars. La marge atteint 127,6 millions de dollars, par rapport à 93,4 millions de dollars en 2009. Sur le marché transatlantique, les augmentations du nombre de voyageurs, des taux de remplissage et des prix de vente moyens ont tous contribué à l'amélioration de la marge. Au départ du Canada vers les destinations soleil, la vive concurrence et le fait que Transat n'a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar par rapport au dollar US compte tenu de ses opérations de couverture ont entraîné les marges à la baisse. Les conditions sont demeurées exigeantes sur le marché français du moyen-courrier, d'où une concurrence intense, le tout entraînant un impact défavorable sur la marge de Look Voyages. « Au total, notre performance sur le marché transatlantique aura plus que compensé les impacts de la vive concurrence sur les destinations soleil au départ du Canada et moyen-courriers au départ de la France », a fait observer Denis Pétrin, chef de la direction financière.
En 2010, les revenus ont augmenté de 0,6 % en Amérique du Nord et diminué de 6,3 % en Europe, pour une baisse totale de 1,3 %. Le nombre de voyageurs a augmenté de 6,7 % (6,1 % en Amérique du Nord et 8,6 % en Europe).
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l'étranger, ont diminué de 110,1 millions de dollars (6,7 %) au cours de la saison d'hiver, comparativement à 2009. La diminution des revenus découle d'une baisse des prix de vente moyens combinée à une baisse du nombre de voyageurs de 1,1 %. La marge pour la saison d'hiver s'est établie à 0,6 %, comparativement à 2,4 % en 2009. L'érosion des marges résulte principalement des baisses des prix de vente moyens et de l'offre excédentaire ayant sévi au cours de la saison d'hiver, et du fait que Transat n'a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar par rapport au dollar US compte tenu de ses opérations de couverture.
Au cours de la saison estivale, les revenus ont augmenté de 14,0 %. Cette augmentation découle de la hausse du nombre de voyageurs de 17,0 % et de prix de vente moyens supérieurs à ceux de 2009, de même que de taux de remplissage supérieurs. La marge s'est élevée à 7,6 %, contre 3,3 % en 2009.
Comparativement à 2009, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites à des clients en Europe et au Canada, ont diminué de 43,3 millions de dollars (12,3 %) au cours de l'hiver, et ce, malgré une hausse du nombre de voyageurs de 18,7 %. La faiblesse de l'euro et de la livre sterling par rapport au dollar canadien, combinée à une baisse des prix de vente, ont annulé l'effet sur les revenus de la hausse du nombre de voyageurs. L'effet de l'augmentation des ventes de Canadian Affair, lesquelles sont faites au Royaume-Uni et au Canada, a été annulé en partie par une diminution des ventes en France. Nos activités européennes ont affiché une perte d'exploitation de 13,4 millions de dollars (4,3 %) pour l'hiver, par rapport à une perte d'exploitation de 9,5 millions de dollars (2,7 %) en 2009. La baisse des marges résulte en partie de la détérioration de la valeur de l'euro vis-à-vis d'autres devises, de prix de vente à la baisse, ainsi que des coûts supplémentaires encourus par nos sociétés européennes à la suite de l'activité volcanique en Islande.
Pour la saison estivale, les revenus ont diminué de 18,8 millions de dollars (2,9 %) malgré une hausse du nombre de voyageurs de 4,6 %. Cette diminution découle principalement de l'effet de la conversion en dollars canadiens des revenus de nos filiales européennes. Celles-ci ont affiché une marge de 53,8 millions de dollars (8,7 %) au cours de la saison estivale comparativement à 33,3 millions de dollars (5,2 %) en 2009. Cette amélioration est principalement attribuable aux activités de Canadian Affair, qui a enregistré à la fois une augmentation de son nombre de voyageurs et de ses prix de vente moyens, alors que la marge de Look Voyages a souffert.
Situation financière
L'encaisse libre s'établissait à 180,6 millions de dollars au 31 octobre 2010, le même montant que l'année précédente. La dette au bilan a diminué de 81,8 millions de dollars pendant l'année, pour se fixer à 29,1 millions de dollars. L'encaisse nette4 s'est améliorée de 81,9 millions de dollars, passant de 69,7 millions de dollars en octobre 2009 à 151,6 millions de dollars à la fin de l'année 2010. L'amélioration est principalement attribuable au bénéfice d'exploitation.
Les ententes hors bilan représentaient 396,4 millions de dollars au 31 octobre 2009 et 643,8 millions de dollars au 31 octobre 2010, la hausse s'expliquant par la signature de nouveaux baux pour des Airbus A330 additionnels pour la flotte d'Air Transat.
Perspectives - Hiver 2011
Le marché des destinations soleil au départ du Canada représente une portion très importante de l'activité de Transat durant la saison d'hiver. À cet égard, le fait qu'à cette date-ci une portion substantielle de la capacité reste à vendre, la tendance en faveur des réservations de dernière minute et la volatilité des marges rendent difficiles les pronostics. Sur ce marché, la capacité déployée par la Société est supérieure d'environ 13 % à celle finalement mise en place l'hiver précédent ; les réservations et les taux de remplissage sont actuellement supérieurs à ceux enregistrés l'hiver dernier à pareille date ; les prix sont pour leur part à des niveaux similaires.
En France, la capacité et les réservations moyen-courriers et long-courriers sont substantiellement supérieures à celles de l'année précédente.
Sur le marché transatlantique, la capacité et les réservations sont supérieures à l'an dernier.
La Société devrait bénéficier en 2011 de coûts d'intrants inférieurs par rapport à 2010, alors qu'elle n'a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar canadien par rapport au dollar US compte tenu de ses opérations de couverture.
En savoir plus
« Nous avons connu le meilleur été de notre histoire, nos équipes ayant réussi à générer d'excellents taux de remplissage sur le marché transatlantique, ce qui a permis de combler l'écart que nous avait laissé une saison d'hiver difficile. En conséquence, nous terminons l'année sur une note très satisfaisante, avec une marge en forte augmentation sur l'an passé » a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Faits saillants du quatrième trimestre
Les revenus de la Société ont augmenté de 8,2 % ou 58,9 millions de dollars au quatrième trimestre, passant de 719,7 millions de dollars en 2009 à 778,6 millions de dollars en 2010. La marge s'élève à 77,9 millions de dollars, soit 10,0 % exprimée en proportion des revenus, par rapport à 35,6 millions de dollars ou 4,9 % en 2009. Ces augmentations sont attribuables à la hausse du nombre de voyageurs, aux taux de remplissage plus élevés et à une hausse des prix de vente moyens sur le marché transatlantique. Au départ du Canada vers les destinations soleil, les marges affichent des baisses, les réductions de coûts n'ayant compensé que partiellement les baisses de prix de vente moyens. Les conditions sont demeurées exigeantes sur le marché français du moyen-courrier, d'où une concurrence intense, le tout entraînant un impact défavorable sur la marge de Look Voyages.
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites à des clients au Canada et à l'étranger, ont augmenté de 59,8 millions de dollars (14,2 %) par rapport au trimestre correspondant de 2009. Cette augmentation découle principalement d'une hausse du nombre de voyageurs de 21 % et d'une hausse des prix de vente moyens sur les liaisons transatlantiques. Les filiales nord-américaines affichent une marge1 de 10,7 %, comparativement à 2,3 % en 2009. Cette augmentation résulte également d'une hausse des taux de remplissage.
En comparaison de 2009, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites en Europe et au Canada, ont diminué de 0,8 million de dollars, bien qu'ils aient augmenté en devises locales. La faiblesse de la livre sterling et de l'euro ont notamment annulé l'impact favorable d'une hausse du nombre de voyageurs de 4,2 % et d'une augmentation des prix chez Canadian Affair. Les activités européennes ont affiché une marge de 26,4 millions de dollars (8,9 %), comparativement à 26,1 millions de dollars (8,7 %) en 2009. Une baisse de la marge chez Look Voyages a été compensée par la hausse de celle de Canadian Affair.
Faits saillants de l'exercice 2010
Pour l'exercice, la Société affiche des revenus de 3,5 milliards de dollars, en baisse de 46,5 millions de dollars. La marge atteint 127,6 millions de dollars, par rapport à 93,4 millions de dollars en 2009. Sur le marché transatlantique, les augmentations du nombre de voyageurs, des taux de remplissage et des prix de vente moyens ont tous contribué à l'amélioration de la marge. Au départ du Canada vers les destinations soleil, la vive concurrence et le fait que Transat n'a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar par rapport au dollar US compte tenu de ses opérations de couverture ont entraîné les marges à la baisse. Les conditions sont demeurées exigeantes sur le marché français du moyen-courrier, d'où une concurrence intense, le tout entraînant un impact défavorable sur la marge de Look Voyages. « Au total, notre performance sur le marché transatlantique aura plus que compensé les impacts de la vive concurrence sur les destinations soleil au départ du Canada et moyen-courriers au départ de la France », a fait observer Denis Pétrin, chef de la direction financière.
En 2010, les revenus ont augmenté de 0,6 % en Amérique du Nord et diminué de 6,3 % en Europe, pour une baisse totale de 1,3 %. Le nombre de voyageurs a augmenté de 6,7 % (6,1 % en Amérique du Nord et 8,6 % en Europe).
Les revenus des filiales nord-américaines, qui proviennent de ventes faites au Canada et à l'étranger, ont diminué de 110,1 millions de dollars (6,7 %) au cours de la saison d'hiver, comparativement à 2009. La diminution des revenus découle d'une baisse des prix de vente moyens combinée à une baisse du nombre de voyageurs de 1,1 %. La marge pour la saison d'hiver s'est établie à 0,6 %, comparativement à 2,4 % en 2009. L'érosion des marges résulte principalement des baisses des prix de vente moyens et de l'offre excédentaire ayant sévi au cours de la saison d'hiver, et du fait que Transat n'a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar par rapport au dollar US compte tenu de ses opérations de couverture.
Au cours de la saison estivale, les revenus ont augmenté de 14,0 %. Cette augmentation découle de la hausse du nombre de voyageurs de 17,0 % et de prix de vente moyens supérieurs à ceux de 2009, de même que de taux de remplissage supérieurs. La marge s'est élevée à 7,6 %, contre 3,3 % en 2009.
Comparativement à 2009, les revenus des filiales européennes, qui proviennent de ventes faites à des clients en Europe et au Canada, ont diminué de 43,3 millions de dollars (12,3 %) au cours de l'hiver, et ce, malgré une hausse du nombre de voyageurs de 18,7 %. La faiblesse de l'euro et de la livre sterling par rapport au dollar canadien, combinée à une baisse des prix de vente, ont annulé l'effet sur les revenus de la hausse du nombre de voyageurs. L'effet de l'augmentation des ventes de Canadian Affair, lesquelles sont faites au Royaume-Uni et au Canada, a été annulé en partie par une diminution des ventes en France. Nos activités européennes ont affiché une perte d'exploitation de 13,4 millions de dollars (4,3 %) pour l'hiver, par rapport à une perte d'exploitation de 9,5 millions de dollars (2,7 %) en 2009. La baisse des marges résulte en partie de la détérioration de la valeur de l'euro vis-à-vis d'autres devises, de prix de vente à la baisse, ainsi que des coûts supplémentaires encourus par nos sociétés européennes à la suite de l'activité volcanique en Islande.
Pour la saison estivale, les revenus ont diminué de 18,8 millions de dollars (2,9 %) malgré une hausse du nombre de voyageurs de 4,6 %. Cette diminution découle principalement de l'effet de la conversion en dollars canadiens des revenus de nos filiales européennes. Celles-ci ont affiché une marge de 53,8 millions de dollars (8,7 %) au cours de la saison estivale comparativement à 33,3 millions de dollars (5,2 %) en 2009. Cette amélioration est principalement attribuable aux activités de Canadian Affair, qui a enregistré à la fois une augmentation de son nombre de voyageurs et de ses prix de vente moyens, alors que la marge de Look Voyages a souffert.
Situation financière
L'encaisse libre s'établissait à 180,6 millions de dollars au 31 octobre 2010, le même montant que l'année précédente. La dette au bilan a diminué de 81,8 millions de dollars pendant l'année, pour se fixer à 29,1 millions de dollars. L'encaisse nette4 s'est améliorée de 81,9 millions de dollars, passant de 69,7 millions de dollars en octobre 2009 à 151,6 millions de dollars à la fin de l'année 2010. L'amélioration est principalement attribuable au bénéfice d'exploitation.
Les ententes hors bilan représentaient 396,4 millions de dollars au 31 octobre 2009 et 643,8 millions de dollars au 31 octobre 2010, la hausse s'expliquant par la signature de nouveaux baux pour des Airbus A330 additionnels pour la flotte d'Air Transat.
Perspectives - Hiver 2011
Le marché des destinations soleil au départ du Canada représente une portion très importante de l'activité de Transat durant la saison d'hiver. À cet égard, le fait qu'à cette date-ci une portion substantielle de la capacité reste à vendre, la tendance en faveur des réservations de dernière minute et la volatilité des marges rendent difficiles les pronostics. Sur ce marché, la capacité déployée par la Société est supérieure d'environ 13 % à celle finalement mise en place l'hiver précédent ; les réservations et les taux de remplissage sont actuellement supérieurs à ceux enregistrés l'hiver dernier à pareille date ; les prix sont pour leur part à des niveaux similaires.
En France, la capacité et les réservations moyen-courriers et long-courriers sont substantiellement supérieures à celles de l'année précédente.
Sur le marché transatlantique, la capacité et les réservations sont supérieures à l'an dernier.
La Société devrait bénéficier en 2011 de coûts d'intrants inférieurs par rapport à 2010, alors qu'elle n'a pu profiter pleinement de la vigueur du dollar canadien par rapport au dollar US compte tenu de ses opérations de couverture.
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