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Voyages d'affaires: BTI publie une étude détaillée du marché et des tendances

Les voyages d'affaires sont en hausse alors que la concurrence pousse le prix des billets d'avion à la baisse



Voyages d'affaires: BTI publie une étude détaillée du marché et des tendances
Le coût des billets d'avion baisse et les voyages d'affaires augmentent pendant que la restructuration des compagnies aériennes et la concurrence continuent d'alimenter la reprise du marché des voyages d'affaires, selon une analyse comparative réalisée par BTI Canada auprès de plus de 125 entreprises clientes du secteur des voyages d'affaires.

L'étude canadienne a révélé que les prix des billets sur les vols intérieurs ont baissé de 26 $, tandis que les tarifs transfrontaliers ont chuté de 48 $ et que les prix sur les vols intra E.-U. ont reculé de 65 $ au cours de la deuxième partie de 2003. De plus, le coût moyen par mille a poursuivi sa baisse de 0.46 $ à 0.43 $ au cours de la même période.

"Les transporteurs à rabais continuent d'exercer une pression sur les compagnies aériennes traditionnelles en les forçant à garder leurs tarifs bas", selon Michelle Ferrari, vice-présidente principale de la Gestion client chez BTI Canada. "Air Canada par exemple, qui prolonge ses plans de restructuration avant d'émerger de la protection de la loi sur les faillites, a commencé porter son attention sur les liaisons transfrontalières et
internationales tout en réduisant ses tarifs afin de concurrencer les transporteurs à rabais sur le marché intérieur."

BTI Canada a également constaté que le nombre de billets émis pour les voyageurs d'affaires a progressé de près de 13%, ce qui indique que les chiffres des voyages d'affaires croissent à un rythme soutenu. "A l'instar des données canadiennes, cette augmentation des voyages d'affaires semble être une tendance mondiale", a expliqué Ferrari. "En fait, l'IATA a observé que le trafic passager s'est accru de 15% au cours de la seconde moitié de 2003 et que les autres organisations de l'industrie s'attendent à ce que ces chiffres augmentent globalement en 2004."

En dépit de ces statistiques positives au niveau des passagers, Ferrari fait remarquer que les compagnies aériennes internationales font encore preuve de prudence en appliquant des politiques de gestion du rendement. "Bien que l'accroissement du trafic passager soit le signe encourageant d'une économie qui prend du mieux pour les compagnies aériennes, celles-ci hésitent à ajouter des appareils et des liaisons compte tenu de leurs efforts incessants pour réduire les coûts et accroître la rentabilité afin d'éviter la faillite.", dit-elle.


Hausses tarifaires en vue.

Ferrari note également que même si nous évoluons actuellement dans un marché d'acheteur, des hausses tarifaires pointent à l'horizon en raison des coûts élevés du carburant qui perdurent.

Les signes qu'un accroissement des coûts est imminent sont clairement évidents sur le marché international où les données de BTI Canada démontrent que le prix moyen du billet d'avion a augmenté de 77,50 $, dépassant tout juste les 2 375 $, au cours de la seconde moitié de 2003. Toutefois, Ferrari ajoute que même si les coûts du carburant ont grimpé à l'échelle mondiale, une raison pour inciter les transporteurs à tenter de hausser leurs tarifs, l'environnement concurrentiel a jusqu'à présent fait échec à toute hausse significative.


Les billets en papier en régression.

L'étude a aussi révélé que l'émission de billets en papier réservés par l'entremise de SMD (Système mondial de distribution) continue de régresser, avec un déclin de 2,5% et représente maintenant 8% de tous les billets émis tandis que les billets électroniques émis via un SMD comptent pour 52%.

Les réservations non traditionnelles en progression.

Les réservations non traditionnelles -- les tarifs qui ne sont pas accessibles par l'entremise d'un SMD -- représentent 40% de toutes les réservations, et sont en progression de 13% au cours de la seconde portion de 2003.

Selon Ferrari, "la hausse substantielle des réservations effectuées hors des SMD est la preuve d'un changement dans la distribution alors que les compagnies aériennes traditionnelles adoptent les méthodes de distribution moins coûteuses autrefois employées surtout par les transporteurs à rabais. Par exemple, en 2003, Air Canada a annoncé qu'un certain nombre de tarifs réduits seraient offerts exclusivement par l'entremise de son site Web.

Cependant, en juillet 2004, Air Canada a pris la décision de rendre ces tarifs Web seulement de nouveau disponibles via les SMD. Bien que plusieurs transporteurs aient négocié pour réduire leurs coûts de distribution, le marché demeure instable pendant que les compagnies aériennes continuent de chercher des façons de réduire leurs coûts. "


Les transporteurs traditionnels ou à rabais tendent à se rejoindre sur le service.

Ferrari fait remarquer que pendant que les compagnies aériennes traditionnelles tentent de se défendre contre leurs rivaux en se réinventant et en abaissant les prix des billets, la concurrence peut tenter d'offrir à ses clients plus de confort et de commodités pour eux-mêmes surenchérir.

Quelques signes révélateurs de ceci se voient dans l'ajout de liaisons, l'accès à des aéroports plus importants, l'augmentation de partenariats stratégiques et l'introduction de la télévision sur demande et de sièges en cuir dans certains appareils de transporteurs à rabais.

"Ces améliorations ont un prix et ajouteront inévitablement de la pression sur les transporteurs à rabais, les obligeant à hausser leurs tarifs", indique Ferrari. "Pour le moment toutefois, les voyageurs continueront de profiter des bas tarifs offerts par les transporteurs à rabais puisque le marché concurrentiel continue d'influencer les prix des billets."


Les réservations effectuées par les voyageurs eux-mêmes engendrent plus d'économies.

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Les résultats de l'étude démontrent également une augmentation des économies réalisées sur le coût moyen des billets lorsqu'ils sont réservés selon une méthode libre-service (RLS) comparativement aux billets achetés sans RLS sur les segments des marchés intérieur (économie moyenne de 110 $), transfrontalier (économie moyenne de 19 $) et international (économie moyenne de 244 $). Cependant, les réservations intra E.-U. furent plus avantageuses en termes de coûts lorsqu'elles furent effectuées avec l'aide d'un conseiller, l'économie se soldant dans ce dernier cas à 6 $.

"L'écart grandissant entre le prix moyen des billets achetés en procédant à une RLS ou sans RLS peut avoir un rapport avec le facteur 'culpabilité' que ressentent plusieurs voyageurs lorsqu'ils réservent selon la méthode libre-service -- les voyageurs se sentent plus responsables des coûts engendrés par leur déplacement lorsqu'ils voient les plus bas tarifs qui leur sont suggérés", affirme Ferrari.


Fluctuation des tarifs hôteliers variable selon les marchés.

L'étude a aussi révélé que les tarifs hôteliers au pays ont augmenté de 2,25% tandis que les tarifs hôteliers lors de déplacements transfrontaliers et à l'intérieur des E.-U. ont fléchi de près de 6% et 5% respectivement. Par ailleurs, les tarifs internationaux ont augmenté de 5% alors que l'industrie a récupéré, en deuxième moitié de 2003, de la baisse substantielle qu'elle avait connue.

Bien que, dans l'ensemble, le tarif hôtelier moyen soit demeuré relativement stable, d'importantes variations ont été remarquées dans certaines régions. Le prix des chambres à Ottawa a grimpé de 6,25% alors qu'il a chuté de 8,3% à Vancouver. Le tarif moyen des réservations effectuées dans d'autres villes a augmenté, à Toronto par exemple, de près de 1%, de 0,5 % à Montréal et de 3% à Calgary.


Remboursement des billets en baisse.

Les remboursements de billets ont diminué de façon importante pour atteindre leur plus bas niveau en plus de deux ans. Le remboursement moyen a baissé en passant de 6,3% en 2001 à 3,2% en 2004.


Les coûts de location de voitures en baisse.

Le coût moyen de la location de voiture a diminué de plus de 3,00 $ (soit près de 6,25%) en passant de 48,57 $ à 45,48 $ au cours de la seconde moitié de 2003.



Diminution de la durée des voyages d'affaires.

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Dans l'ensemble, la durée moyenne des voyages a continué de diminuer, pour atteindre un peu moins de 3 jours et demi par voyage. La durée des voyages au Canada et à l'intérieur de E.-U. a diminué à une moyenne de 2 jours par voyage.

Toutefois, lors des déplacements transfrontaliers, la durée des voyages s'est accrue légèrement pour atteindre les 3 jours et un quart. La durée des séjours d'affaires internationaux a peu changé en demeurant à près de 8 jours et demi.


Mercredi 29 Septembre 2004 - 00:00






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