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Les tarifs net de Vacances Signature : l'ACTA dans le dossier



Sam Char , directeur des ventes de Vacances Signature
Sam Char , directeur des ventes de Vacances Signature
La sortie publique de l'AQCV hier pour dénoncer les tarifs nets de Vacances Signature sur son programme Cayo Coco aura valu au directeur des ventes du voyagiste, Sam Char, une journée plus mouvementée que prévu. Rejoint hier en fin d'après midi, ce dernier réitérait son étonnement face à la réaction de l'AQCV, arguant qu'en matière de tarifs nets, l'initiative de Vacances Signature n'était pas une première, et que d'autres grossistes, dont Vacances Air Canada avaient des antécédants en la matière. Par ailleurs, estimait-il, cette mesure ne porte que sur une offre très limitée et sur des produits que le grossiste doit écouler rapidement. Sam Char indiquait également que la décision avait été prise après consultation auprès de diverses agences et regroupements d'agences. " Certaines agences sont pour et d'autres sont contre" observait-il en regrettant que l'AQCV n'aie pas communiqué avec lui avant de s'exprimer sur la place publique. " Nous avons fait cela dans la transparence, dit-il, après consultation avec nos partenaires et en annonçant les tarifs une semaine à l'avance."

Au moment de notre appel, Sam Char sortait d'une réunion avec Jean Collette et Moscou Côté respectivement président et vice président du conseil régional de l'ACTA. Une réunion tout à fait calme et sereine au terme de laquelle, il disait " prendre note des récriminations exprimées à l'endroit des tarifs net. " Un message, disait-il qu'il acheminerait promptement au bureau chef de la compagnie à Toronto."


Jean Collette  président du conseil régional de l'ACTA
Jean Collette président du conseil régional de l'ACTA
Rejoint ce matin, le président du conseil régional de l'ACTA, Jean Collette confirmait que l'ACTA était en réflexion sur le phénomène des tarifs nets en général, et comptait bientôt s'exprimer la dessus.

" À tous les mois on nous balance quelque chose de nouveau, dit-il.
Les tarifs nets font déjà partie de la scène et, si une ne chose est sûre avec les nets, c'est qu'ils jouent en faveur des grossistes. Mais au delà de cela, il faut réfléchir sur les implications commerciales que les tarifs nets engendrent avant d'articuler une position.
Il faut regarder le côté fiscal. par exemple: un profit réalisé sur un tarif net est-il asujetti à la TPS-TVQ? Et sur le plan de la mise en marché, comment les détaillants vont -ils composer avec le fait que les pubs des grossistes, les brochures etc... sont faites en fonction des consomateurs ? Avec les tarifs nets, explique Jean Collette, on assiste à un transfert de responsabilités du Grossiste vers le détaillant. Ces questions et bien d'autres doivent faire l'objet de consultations entre grossistes et détaillants, conclut celui qui rêve de voir un jour aboutir un "New Deal" entre fournisseurs et distributeurs.

"Nous sommes sur le même bateau, conclut Jean Collette. Demain, les consommateurs feront peut être affaire directement avec les hôteliers. Fournisseurs et distributeurs ont donc tout intérêt à s'entendre s'ils veulent amener le bateau à bon port."

Appelé à réagir sur la sortie de l'AQCV, Jean Collette " je n'ai pas de commentaire. L'AQCV a le droit d'agir comme elle l'entend, nous nous privilégions le dialogue

Dimanche 26 Février 2006 - 10:24






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