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Les pilotes d'Air Canada prennent position dans le dossier des uniformes manquants.



Les pilotes d'Air Canada prennent position dans le dossier des uniformes manquants.
L'Association des pilotes d'Air Canada (APAC) a réagi aujourd'hui à la controverse actuelle sur les articles d'uniformes déclarés manquants par l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA).

Les pilotes d'Air Canada craignent que les déclarations de disparition d'articles d'uniformes détournent l'attention de ce qui devait être la vraie préoccupation concernant la sécurité dans les aéroports, à savoir la vérification de l'identité et des cartes de légitimation des personnes qui travaillent dans les zones d'accès réservé des aéroports.

"Des articles d'uniformes sont souvent égarés", a indiqué le commandant Kent Wilson, président de l'Association des pilotes d'Air Canada, "...mais la vraie question est de s'assurer que tout les membres du personnel qui pénètrent dans les zones d'accès réservé, que ce soit des employés de l'ACSTA, des lignes aériennes ou de l'aéroport, portent des cartes de légitimation qui les identifient avec certitude, et de vérifier leur droit de se trouver là."

Le commandant Wilson souligne que Transports Canada fait actuellement l'essai d'un laissez-passer de sécurité biométrique qui, non seulement identifierait le porteur avec certitude, mais pourrait être lu par un système de base de données informatisées pour valider instantanément son autorisation d'accès aux zones d'accès réservé.

"Nous encourageons et nous appuyons les efforts déployés par Transports Canada pour faire adopter des laissez-passer de sécurité à code biométrique", a mentionné le commandant Wilson. "Notre seule inquiétude porte sur le temps nécessaire à la mise en place d'un tel système dans tout le pays."

Les pilotes d'Air Canada ont souligné que l'utilisation de laissez-passer de sécurité biométriques, pouvant être vérifiés par des moyens électroniques, pour avoir accès aux zones d'accès réservé, garantira au public que les personnes qui pénètrent dans ces zones sont bien celles qu'elles disent être et qu'elles y sont autorisées.
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Vendredi 10 Décembre 2004 - 00:00






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