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Le vice président de CAA Québec, Alain Authier, défend l'industrie à la télé.



Alain Authier, VP de CAA Québec
Alain Authier, VP de CAA Québec
"Est ce qu'il y en a quand même des risques d'y aller en République Dominicaine ? On ne sait plus là..."


C'est à cette question, posée par une journaliste de la télé de Radio Canada ( RDI ) qu'était invité à répondre, hier à midi, Alain Authier, le vice président de voyages CAA Québec. La journaliste avait au préalable mis en parallèle deux affirmations,contradictoires selon elle. D'une part celle du Gouvernement de la République Dominicaine qui fait savoir que la situation est entièrement sous contrôle et dautre part, celle des grossistes qui annoncent que les gens qui partent en République avant le 24 décembre, peuvent modifier leurs plans de voyages. Autrement dit, s'il n'y a pas de danger, pourquoi toutes ces mesure?

Rappelant qu'il y a toujours eu un certain risque associé aux voyages dans les destinations tropicales, Alain Authier a voulu faire ressortir le rôle des agents de voyage qui, en pareille circonstance, expliquait-il , sont susceptibles d'être de bons conseillers. "Nous, les agences de voyages, et CAA Québec, on a toujours conseillé à nos clients d'aller voir les cliniques de santé voyage. Notre rôle à nous, c'est de conseiller le plus efficacement possible les voyageurs, pour qu'ils soient protégés et là, on leur recommande fortement de consulter" déclarait-il en soulignant au passage la relation étroite qui existe entre l'industrie des voyages et le réseau des cliniques de santé voyages..

"Et en même temps, intervenait la journaliste, on reçoit des messages contradictoires. Par exemple, dit-elle, on apprend que les grossistes vont permettre aux voyageurs de reporter ou de modifier leur voyage, on a l'impression qu'il y a un problème! "

Évoquant l'inquiétude que les reportages des médias peuvent suciter auprès du public , Alain authier indiquait que, vérifications faites auprès de Vacances Transat, qui envoie des milliers de touristes en République Dominicaine à chaque semaine, une centaine de personnes seulement avaient décidé de modifier leurs plans de voyages. "Oui il ya des questions et on les réfère aux cliniques voyages dit-il, mais il n'y a pas de panique, les gens réagissent comme il faut".

Rappelant ensuite que l'industrie des voyages en a vu d'autres depuis quelques années, Alain Authier interprétait alors les mesure prises par les grossistes, comme une indication que l'industrie agit de façon professionnelle et est prête à faire face à toute éventualité, signalant au passage que ces mesures sont en tous cas utiles pour certaines personnes souffrant d'une maladie incompatible avec les médicaments anti-malaria.

Revenant à la charge, la journaliste insistait encore "Ça a l'air contradictoire. On dit que ce n'est pas dangereux , mais en même temps il y a des bons rabais en ce moment pour la République n'est ce pas ?

"Pas vraiment, pas vraiment " répondait Alain Authier, avant de rappeler que "ça fluctue beaucoup dans les voyages en fonction de l'offre et de la demande " et d'éluder la question en replongeant "dare dare" sur le thème des moustiques, cette fois, en Asie du Sud Est et en revenant ensuite sur les causes de l'épidémie en République, à savoir , les ouragans successifs qui ont frappé l' Île cet automne. Un propos qui ouvrait la porte à la " question qui tue".

"Mais, faisait remarquer la journaliste, la plupart des destinations voyages ont été touchées par les ouragans...".

"Exact", répondait Alain Authier, ajoutant qu'à son avis, les pays comme la République Dominicaine, Cuba et le Mexique dépendant tellement du tourisme, ils prennent cela très au sérieux et réagissent rapidement et que par ailleurs, des compagnies comme Transat et le réseau des agents de voyages sont des gens très responsables."De toute façon, concluait-il, s 'il y avait un danger, le Gouvernement du Canada prendrait des mesures pour empêcher les gens de se rendre à ces destinations".

Un argument imparable somme toute, que l'industrie aurait peut être eu intérêt a mettre plus en avant, durant les dernières semaines.



Le deuxième volet de l'émission donnait la parole à une québécoise qui a contracté la Malaria il y a une dizaine d'année au Burkina Faso, alors qu'elle y travaillait comme coopérante. Une maladie qui l'accompagnera pour le restant de ses jours mais qui a-t-elle expliqué, lui permet de vivre une vie à peu près normale.

"Est-ce que vous reprendriez un billet pour la République Dominicaine sans aucune inquiétude ?" a demandé la journaliste. " N'importe quand " a répondu la dame.
Une réponse assez logique venant de quelqu'un qui vit déjà avec la maladie, mais qui, sur le coup, aura probablement eu un impact très positif.


Dimanche 19 Décembre 2004 - 00:00






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