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La ' wish list ' des aéroports canadiens



Communiqué de la CAC

Le Conseil des aéroports du Canada (CAC) a chaleureusement accueilli le retour des législateurs du gouvernement fédéral et leur a demandé d'éliminer le loyer imposé aux aéroports, d'accroître les ressources pour les services frontaliers et de négocier des accords de services aériens bilatéraux plus libéralisés.

Ces trois sujets figurent parmi les cinq grandes priorités auxquelles le gouvernement doit s'attaquer cette année pour promouvoir la compétitivité internationale des aéroports canadiens.

Parallèlement au plan de compétitivité en cinq points que le CAC a présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes à l'automne, le CAC a aussi demandé un accroissement des fonds disponibles dans le cadre du Programme d'aide aux immobilisations aéroportuaires, ainsi qu'un changement dans la réglementation afin de permettre la vente de produits hors taxes aux visiteurs qui entrent au pays.

"En novembre dernier, le ministre des Transports Cannon s'est engagé à examiner la position du Canada sur la scène mondiale dans le domaine de l'aviation en annonçant une nouvelle politique aérienne internationale", a rappelé Jim Facette, président et chef de la direction du Conseil des aéroports du Canada. "Aujourd'hui, avec le début d'une nouvelle année pour le gouvernement, nous demandons au ministre de respecter cet engagement en concluant des accords plus libéralisés et de se pencher sur d'autres obstacles à la compétitivité du Canada, dont l'imposition d'un loyer aux aéroports et l'insuffisance de ressources de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

En imposant un loyer aux aéroports, le Canada se distingue de tous les autres pays occidentaux. Les aéroports du Canada paieront près de 290 millions de dollars en loyers cette année, ce qui représente un lourd fardeau financier qui ne leur donne rien en retour. Le loyer met aussi les aéroports du Canada en désavantage concurrentiel par rapport aux aéroports américains et d'autres modes de transport, et met un frein sur la capacité des aéroports et des collectivités qu'ils desservent à investir dans leurs installations et à bénéficier de nouveaux débouchés commerciaux.

Par ailleurs, le manque de ressources de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) menace la capacité des collectivités canadiennes de tirer parti du tourisme et du commerce international. A plusieurs aéroports canadiens, les voyageurs subissent parfois de long temps d'attente, tandis que certains aéroports plus petits dans le Canada Atlantique, en Ontario et ailleurs au pays n'ont pas pu obtenir les services douaniers requis pour pouvoir mettre en place de nouvelles liaisons internationales dans leurs collectivités.

Les aéroports du Canada considèrent que ces deux questions doivent être résolues pour que les collectivités puissent réellement tirer parti des occasions de services aériens qui se présentent de plus en plus à elles. De nouvelles liaisons aériennes apportent aux collectivités canadiennes une concurrence et des liens florissants dans les domaines du tourisme et du commerce. C'est pourquoi les aéroports du Canada encouragent le gouvernement fédéral à tenir sa promesse du mois de novembre et à poursuivre activement des accords de services aériens plus libéralisés avec les pays du monde.

"Pour les aéroports du Canada, 2006 fut une année où le gouvernement fédéral a pris des engagements très positifs et bienvenus en vue d'améliorer la compétitivité du Canada à l'échelle mondiale", a ajouté M Facette. "En 2007, l'heure est venue de concrétiser ces engagements, de négocier des accords de services aériens plus libéralisés, de résoudre le problème d'insuffisance de ressources de l'ASFC qui menace la capacité des collectivités de profiter de ces accords et d'éliminer, une fois pour toutes, le désavantage concurrentiel imposé par le loyer."

Le manque de fonds pour les infrastructures des petits aéroports par le biais du Programme d'aide aux immobilisations aéroportuaires (PAIA) affecte aussi la compétitivité des aéroports par rapport à d'autres modes de transport, notamment les autoroutes.

Enfin, l'interdiction de vendre des produits hors taxes aux visiteurs qui entrent au pays met les boutiques hors taxes canadiennes en position de désavantage par rapport aux aéroports et transporteurs d'outre-mer.


Mardi 30 Janvier 2007 - 08:05






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