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ÉVA en Vénétie : La grappa, meilleure qu’on pensait…

Quatrième chapitre



Eva Gabonde est une conseillère en voyages qui a participé en novembre dernier à l'éductour de Tours Chanteclerc sur le circuit "Trésors de Vénétie". Sous forme de récit, elle désirait partager ses bons souvenirs avec ceux et celles qui l'ont accompagnée dans ce périple, ainsi qu'avec ses collègues de l'industrie qui n'ont pas eu encore la chance d'y aller. ----

Voici son récit ----

Chapitre quatre---


Hier soir, on terminait la soirée avec un verre de grappa, après notre dégustation de « baccala ». Notre guide Rosanna nous a dit que les italiens de la région considèrent cet alcool comme un « médicament ». Blague ou pas, par politesse, je me suis abstenue de lui répondre qu’il fallait effectivement être malade pour aimer ca… Je respecte scrupuleusement « les lignes de conduite » de l’Acta, que m’a glissé Tours Chanteclerc au travers de mes documents de voyage. J’en avais vaguement entendu parler, mais aucun grossiste ne me l’avait encore soumis. Ils sont sérieux, attention!

Harry, le responsable du programme qu’on a le bonheur de tester (le programme, pas Harry…), un homme de caractère, qui plus est, d’une grande expérience, nous affirme que la grappa d’hier était trop jeune… On verra, car au programme du jour, Bassano Del Grappa nous attend.

On commence par une visite à pied de la vieille ville, réputée pour ses céramiques et son eau-de vie. L’air frais nous réveille doucement. Malgré le ciel qui pleure encore ce matin, le paysage est magnifique. De l’autre côté de la rivière Brenta, on admire l’automne qui s’installe avec ses douces couleurs sur les pré-alpes. On se promène à l’intérieur de la ville, puis on arrive sur le fameux « pont des Alpins », tout recouvert en bois. Datant de l’antiquité, il a été entièrement reconstruit au 16e siècle par notre ami Palladio, dont on vante les mérites depuis le début du voyage. Détruit par un incendie en 1813, rasé une 3e fois lors de la 2e guerre mondiale, endommagé sérieusement par la crue des eaux en 1966, on en a profité pour prendre des photos pendant qu’il tient encore debout.

Maintenant bien réveillés, on nous oblige à une visite-dégustation de grappa. Dociles et braves, et en vertu de l’article 7 du code, nous acceptons le défi, malgré notre récent souvenir. Direction Poli… une distillerie datant de 1898.

Un jeune homme « trop » sympathique nous accueille, avec son accent impec, articulé au max, il s’assure qu’on le comprendra bien. Depuis l’historique de la famille et de son alambic, jusqu’à la multitude de produits développés récemment, je retiens surtout que l’entreprise fait du recyclage, de luxe… Ma mauvaise foi s’explique; je préfère la première pression, donnant un 12 % au vin, au 40% de son élixir, fabriqué à partir du marc du premier... Mon foie en témoigne…

Mais en dégustant finalement ses produits, je me rends compte qu’Harry avait raison. La grappa plus âgée a effectivement meilleur goût! Et il y en a pour tous les goûts. J’en rapporterai… mes copains apprécieront.

Il n’est que midi. Reste plein de visites sérieuses en après-midi, avant de rejoindre la Riva de Milan. Je dinerai léger, pour profiter pleinement de ce qui m’attend ce soir, un autre diner-dégustation obligatoire. Et j’essaierai de ne pas m’endormir dans l’autobus, pour respecter l’article 13, constituant le plus grand des défis pour moi. Mon ex, sans gêne… ronfle presque! La jalousie me ronge…

A suivre…

ÉVA en Vénétie : Les règles et les bulles…

Mardi 24 Mars 2015 - 13:15






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