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Emily fouette le Yucatan , des touristes québécois se disent 'coincés' dans leur hôtel.



Emily fouette le Yucatan , des touristes québécois se disent 'coincés' dans leur hôtel.
Emily est entré sur la péninsule du Yucatan peu après 23h00 hier soir, soufflant des vents de plus de 215 km/h. Les zones les plus affectées sont Cozumel, Playa del Carmen et Tulum. A 23h30, un communiqué du gouvernement de l'Etat de Quintana Roo faisait état de dégâts mineurs dans l'île de Cozumel. "Nous n'avons enregistré que des coupures d'électricité dans l'île, de même à Cancun et à Playa del carmen", indique le communiqué.

L'aéroport a été fermé hier vers 12h00. Un peu plus d'un millier de vacanciers , dont environ 350 québécois n'ont pas pu quitter Cancun avant la fermeture de l'aéroport. Ils ont rejoint les 10.000 touristes qui ont trouvé refuge dans des centres d'hébergement d'urgence, mal équipés et inconfortables. Les autres touristes, résidant dans des hôtels pouvant résister au passage d'un ouragan, sont restés dans leur lieu d'hébergement.

Un groupe de 50 Québécois se disant "coincés" à l'hôtel Bravo Club El Mandarin de Playa del Carmen étaient sur toutes les chaînes de télévision hier dans l'espoir de sensibiliser le public et les médias sur leur situation et de "mettre de la pression sur Air Transat" expliquaient-ils. Indiquant que le personnel de l'hôtel leur demandait d'évacuer l'établissement, ils se disaient " abandonnés par Air Transat "qui, selon leurs dires, avait "évacué tous les touristes originaires de Toronto et Vancouver alors qu'eux avaient été laissés à eux même pour affronter l'ouragan."

Air Transat réagissait dans l'après midi, expliquant que le plan d'évacuation que le transporteur avait envisagé pour les passagers de Montréal avait dû être abandonné en raison d'un problème de logisitique.

Le groupe de Québécois a finalement été relogé dans deux hôtels cinq étoiles de la région, mieux équipés pour affronter l'ouragan.

Selon La Presse, plusieurs songent à intenter un recours collectif contre Air Transat, à qui ils reprochent de les avoir abandonnés.

Air Transat ne croit cependant pas qu'il y ait eu négligence de sa part dans cette mésaventure. "C'est un act of God", aurait déclaré Pierre Tessier, porte parole de Air Transat, qui assure à La Presse que deux vols sont déjà nolisés pour rapatrier les Québécois dès que l'aéroport de Cancun sera à nouveau en opération.

Pour sa part, le ministère fédéral des Affaires étrangères déconseille fortement aux Canadiens de voyager dans la péninsule du Yucatan.



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Lundi 18 Juillet 2005 - 13:34






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