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Acta réagit à la fermeture de Jetsgo



Communiqué de l'ACTA , le 11 mars.

Acta réagit à la fermeture de Jetsgo
Suite à l’annonce faite par JetsGo ce matin de suspendre ses services, l’Association canadienne des agences de voyages (ACTA) a pris des mesures pour informer les voyageurs touchés de leurs droits aux termes des règlements en vigueur au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique et pour leur conseiller de consulter leur agent de voyages dans les plus brefs délais.

Les voyageurs qui ont réservé avec une agence de voyages enregistrée au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique auront droit à des indemnisations pouvant aller jusqu’à 3 000 $ par passager au Québec et 5 000 $ en Ontario et en Colombie-Britannique. Les autorités provinciales respectives, TICO en Ontario, l’OPC au Québec et la BPCPA en Colombie-Britannique ont émis ou émettront des avis aux consommateurs sur leur site Internet respectif pour expliquer comment soumettre une réclamation.

Les voyageurs, qui ont acheté leurs billets dans les autres provinces ou directement de JetsGo, n’auront droit à aucune indemnisation. Ils pourront faire appel à l’institution financière émettrice de leur carte de crédit pour un remboursement, s’ils ont acheté leurs billets en utilisant une carte de crédit. « Nous rappelons constamment aux consommateurs les avantages d’utiliser les services d’un professionnel du voyage », de commenter Marc-André Charlebois, président et chef de la direction de l’ACTA, « et la valeur ajoutée de ces services devient encore plus évidente lors de situations de crises comme celle à laquelle nous faisons face aujourd’hui. »

La fin de JetsGo ne pouvait arriver à un pire moment. Mars est traditionnellement un mois très occupé pour les voyages notamment à cause des nombreux étudiants en congé. Pour ajouter au problème, les compagnies aériennes rapportent une demande importante de réservations pour le congé de Pâques. Les voyageurs laissés en plan par JetsGo pourront faire des arrangements pour revenir à la maison avec les autres transporteurs canadiens majeurs. Il est important de noter que ni Air Canada, ni WestJet, ni CanJet n’ont l’obligation d’accommoder les voyageurs touchés. Toutefois, ces compagnies aériennes se sont engagées à accepter les réservations à leur meilleur tarif disponible au moment de la réservation et ils tenteront d’augmenter leur capacité là où c’est justifié. On demande aux voyageurs de faire des arrangements alternatifs avec l’aide de leur agent de voyages le plus tôt possible, étant donné la grande demande créée par les congés et aggravée par la fermeture de JetsGo.

Marc-André Charlebois, président et chef de la direction de l’ACTA, saisit aussi l’occasion pour rappeler au ministre fédéral des Transports, l’honorable Jean Lapierre, la position mainte fois réitérée par l’ACTA visant la mise en œuvre d’un plan national de protection des voyageurs en vue de les indemniser en cas de faillite de prestataires de services de voyage. « En août dernier, dans une lettre que j’adressais au nouveau ministre à l’occasion de sa nomination, je lui demandais de considérer la mise en place urgente d’un fond national de protection du voyageur. A l’époque, Air Canada était en pleine restructuration, à l’abri de la loi sur les arrangements avec ses créanciers et il nous semblait qu’aucun transporteur n’était à l’épreuve d’une faillite. Nos demandes ont été ignorées et malheureusement, les événements d’aujourd’hui confirment l’urgence en la matière», de conclure M. Charlebois.


Lundi 14 Mars 2005 - 15:02






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